À l’instar de plusieurs autres institutions financières, le Crédit Agricole a mis sur pied une « Manufacture Digitale » dédiée à la conception et au développement agile de produits et services innovants, pour l’ensemble du Groupe. Si le désir de rompre avec les méthodes historiques paraît légitime, l’approche retenue est-elle vraiment optimale ?

Les grandes structures dont l’activité repose largement sur leur informatique sont toutes confrontées, tôt ou tard, au même dilemme : comment faire évoluer une DSI organisée depuis ses origines pour élaborer des solutions robustes et stables, mais contrainte par des lourdeurs de fonctionnement, vers un modèle capable de répondre aux nouvelles attentes de flexibilité et de réactivité des utilisateurs (qu’ils soient clients ou collaborateurs), sans, bien entendu, mettre en péril les systèmes existants ?

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