Depuis plusieurs mois le SNECA constate une baisse régulière de la capacité d’écoute de la DRH.

Pour entendre, ils entendent. Pour réfléchir, prendre note, consulter, différer les réponses, “s’en occuper” sans décider, ils sont experts. Mais telle sœur Anne, nous ne voyons rien venir (ou pas grand chose).L’écoute n’a pas été au rendez-vous de toute l’année 2020.  Le simple respect de la Convention Collective relève parfois pour nos collègues d’un véritable parcours du combattant. L’absence d’écoute, de respect de l’engagement pris est de plus en plus assourdissant.

Au début, nous avons pensé que c’était le fait des changements d’hommes et qu’il fallait savoir donner du temps au temps. Ce n’est pas facile d’alterner Direction commerciale et Direction des Ressources Humaines. Ce n’est pas toujours facile de succéder à un DRH dont le métier a toujours été celui des Ressources Humaines. Nous le savons qu’ il faut savoir donner du temps au temps pour passer du : ” combien tu as fait de contrats et combien tu comptes en faire ?”  à de l’écoute, de l’empathie, de la véritable négociation et de la recherche d’accord gagnant/gagnant. Changer de costume n’est pas forcément simple après un bail dans le commercial.

Alors,  nous le SNECA (mais pas que) avons fait preuve de patience. Les 100 jours sont passés et rien n’a avancé.

Nous avons assisté au départ de notre DG cap à l’est et, nous nous sommes dits que la DRH, comme les autres Directions, devaient attendre la nomination et l’arrivée du nouveau DG pour enfin connaitre les vents les plus favorables et s’éviter les écueils toujours possibles. Plaire est un art  et on n’a pas deux fois l’occasion de faire une première bonne impression ! Alors, nous avons joué leur jeu et nous avons attendu.

Entre temps ou en même temps, la Covid_19 est arrivée et s’est imposée dans notre vie quotidienne. Si nous reconnaissons que cette gestion de la pandémie a été et est toujours bonne au sein de notre C.R,  il ne faudrait pas pour autant prendre prétexte de cette crise sanitaire pour la rendre responsable de toutes les lenteurs et décalages de négociations et de baisse  du dialogue social. Alors on l’a dit en séance, on a regretté des trains de sénateurs plus que d’hommes d’actions mais,  on a fait preuve de patience.

Nous avons encore attendu et patiemment avons commencé à ronger notre frein.

L’été est passé et nous avons continué à écouter “religieusement” des digressions hors sujets pendant des temps plus ou moins longs qui nous éloignaient, chaque fois,  des ordres du jour de nos réunions d’instances. Pendant qu’on parle d’autres choses, on n’avance pas sur les sujets essentiels. Au SNECA, nous ne sommes pas pour la réunionnite et encore moins pour l’absence de respect des horaires planifiés.

Alors en ce début d’année 2021 et parce que janvier est le mois des voeux, nous disons STOP .

Nous formons le souhait de travailler syndicalement  sur de nouvelles bases avec la Direction et ce le plus rapidement possible. Nous souhaitons pouvoir dialoguer, être entendus et écoutés afin de contribuer à l’amélioration du dialogue social . Nous y  sommes prêts , les autres organisations syndicales également .

2021 01 14 Tract Rupture dialogue social Inter OS