Cette rentrée (scolaire, sociale, syndicale, économique, financière, etc…) sera sans aucun doute rythmée par ce satané virus qui continue à perturber nos vies quotidiennes. Entre les passes-sanitaires exigés dans différents lieux que nous fréquentons régulièrement, les gestes barrières incontournables à maintenir, cette rentrée ne sera décidément pas comme les autres.

Dans les entités de la Branche Crédit Agricole, ce dernier « quadrimestre » sera également l’occasion de s’assoir autour de la table des négociations, pour tenter d’obtenir des accords sur le télétravail. Car contrairement à BNP-Paribas ou à la Société générale, notre Branche Crédit Agricole a fait la sourde oreille et a laissé à chacune des Caisses régionales ou entités, la responsabilité de négocier localement. Il aurait pourtant été du rôle de la Branche de donner un cadre commun pour éviter une trop grande dispersion entre les entités (Le mot d’ordre de la Fédé serait-il de diviser pour mieux régner ???)

Au SNECA, nous disons : A quoi sert la Branche dans ce cas ?

Le SNECA souhaite ardemment que toutes les entités de la Branche ( Cr, Filiales) s’emparent rapidement de ce sujet qui est devenu un sujet de société. Les 70 000 salariés ont subi le télétravail ces 15 derniers mois. Malgré ces conditions dégradées, l’activité et les résultats des Caisses régionales n’ont jamais été aussi bons ( Merci qui ?).

Il serait incompréhensible dans ces conditions, que nos Dirigeants restent campés sur leur position conservatrice, en refusant d’organiser le télétravail pour le réseau et pour les sites.

Le SNECA sait que la force du Crédit Agricole repose sur son maillage territorial. Les Agences restent incontournables et il faut des salariés présents pour accueillir et répondre aux besoins de nos clients. C’est l’ADN de notre Entreprise.

Il est cependant tout à fait possible aujourd’hui d’organiser le télétravail dans le réseau, comme dans les sites. Nous le prouvons depuis des mois. Il s’agit simplement d’une question de volonté. Nos Dirigeants l’ont-ils ?

Les prochains mois nous le diront…

Et chez nous ?

A la CR du Finistère de plus en plus de salariés savent que Charles attend. A ce rythme, le SNECA mais il n’est pas le seul, pense que telle ” Soeur Anne”, il ne verra rien de concret et de positif poindre avant longtemps. Nous avons un DRH champion de l’attente et de la procrastination.  Il s’en est fait une spécialité dans plusieurs C.R ou il a pu exercer ses talents et dans les différentes Directions qui lui ont été confiés. Pour des échanges informels ( qui n’engagent pas beaucoup) pour des discussions c’est OUI. Pour le reste, on verra plus tard.

Alors, vos élus du SNECA Finistère insisteront et reposeront la même question : Mais QUAND serez-vous réellement prêts à négocier et à “co-construire”

Monsieur le DRH ?

Car comme l’a écrit Julia de Funès  dans courrier cadres« il faut tout faire pour ne pas revenir comme avant ».

Vous vous souvenez sûrement de cette philosophe que la CR a fait intervenir devant le premier cercle et les managers de notre Caisse régionale il y a quelques mois. Peut-être que comme une majeure partie de nos Directeurs, vous aviez fait dédicacer son livre – La comédie (in)humaine-  et vous en aviez fait votre livre de chevet.