Sans vouloir refuser le télétravail  qui a permis de mettre en évidence de nombreux avantages( mais des contraintes également)  tant pour nos C.R que pour nos collègues-salariés, les élus du SNECA demandent à la fédération et aux Directions des C.R, l’ouverture de vrais négociations sur ce sujet plus large que le seul télétravail, (temps de travail, horaires, périodicité, déconnexion, équipements et moyens d’accès, habilitations, autonomie, management des équipes, formations, etc…)

A ce jour, si quelques C.R  avaient déjà des accords avant confinement,  une majorité n’ont aucun accord de négocier. Une partie de celles-ci (dont celle du Finistère ) “bottent en touche” et traînent des pieds pour ouvrir dès le mois de septembre prochain des négociations sur ce thème. Ces dernières prétextent qu’il est  urgent d’attendre qu’un accord de branche soit en place préalablement. Encore une fois , malheureusement nous constatons que des DRH veulent des accords de branche alors que dans le même temps, la Fédé n’envisage pas d’inscrire rapidement ce sujet dans son calendrier arguant que les CR sont des entreprises indépendantes et peuvent seules négocier( ce n’est pas faux). Si le SNECA pense que cette manière de procéder permet à ces Directions de jouer la montre, nous ne pouvons accepter qu’aucun garde fou ne vienne cadrer un tel moyen de travailler, voir ne puisse être prolongé pour les prochains mois.

Nous vous communiquerons à la rentrée les résultats du sondage effectué par le SNECA National pendant le confinement et auquel vous avez répondu en grand nombre.

En attendant, nous voulons partager avec vous le sondage mené par Opinionway pour le cabinet de conseil Empreinte Humaine. Il  souligne à la fois l’engouement suscité par l’expérience du travail à domicile, mais surtout les risques psychosociaux d’un télétravail mal organisé. Cette étude alerte notamment sur une « néotaylorisation » du travail pendant le confinement.

Pour lire l’article de Sophie Amsili – paru dans lesechos.fr – du 10/06/2020

 

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