L’un des plus grands élevages porcins de France, Avel Vor, a franchi une étape décisive vers la régularisation. Mais après sept ans de péripéties judiciaires, l’ONG Splann révèle que les conclusions de l’enquête publique censées guider le choix des autorités sont largement biaisées.

Landunvez (Finistère).– Sur la pointe nord du Finistère, à Landunvez, commune côtière de 1 500 habitant·es, quatre immenses silos bleu sombre en imposent plus que le clocher de l’église. Ce sont les installations industrielles d’un des élevages porcins français les plus importants, avec 27 000 porcs charcutiers produits chaque année. L’infrastructure est située à moins de 300 mètres du bourg.

Baptisée Avel Vor (« Le vent de la mer » en breton), elle diffuse des effluves potentiellement toxiques et parfois malodorants dans un périmètre où se trouvent école, crèche, commerces, salle de sport, aire de jeux pour enfants, et quartier résidentiel. Son propriétaire déclare émettre chaque année de 33,3 à 41,9 tonnes d’ammoniac, un gaz irritant à l’origine de la formation de particules fines. …

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Source : Mediapart